Installée dans son appartement bancal et par le biais de textes poétiques transmis autant par les mots qu'un corps magnifiant les gestes du quotidien, une femme nous raconte trois fulgurantes explosions de relations amoureuses qu’elle a vécues tout au long de sa vie. Des relations courtes, longues, un peu moyennes… Des relations qui font pleurer, grincer des dents, des relations qui émeuvent et qui font aussi rire… parfois. Après plusieurs années à travailler comme comédienne, autrice et metteure en scène pour diverses compagnies et metteur.e.s en scène qui joignaient poésie, théâtre et jeu physique, Marilyn Perreault a eu l’idée de créer ce solo pour public adulte où se croiseraient théâtre, mouvement acrobatique et dansé, installation de type muséal et poésie s’apparentant au slam. Ce spectacle, d'une durée de 80 minutes, peut être performé aussi bien en salle qu’en plein air dans des parcs, stationnements, rues piétonnières, terrains de golf ou tout autre endroit inusité proposé par des lieux de diffusion.
Texte, mise en scène et interprétation
Marilyn Perreault
Avec la participation vocale de
Jean-Marc Dalpé
Assistance à la mise en scène et régie
Clémence Doray et Amélie-Claude Riopel
Décor, accessoires et direction technique de création
Thierry Vigneault
Éclairages
Joëlle LeBlanc
Costumes
Cynthia St-Gelais
Musique
Andréa Marsolais-Roy
Direction technique et de production
Clémence Doray
Regards extérieurs
Amélie Prévost, André Perrier et Annie Ranger
Ce spectacle a bénéficié de résidences de création à la Maison des arts de Laval, à la Maison de la culture Pointe-aux-Trembles et au Théâtre du Marais.
La création de ce spectacle a été soutenue financièrement par le Conseil des arts et des lettres du Québec.
8 septembre 2024 à La Pocatière
20 mai 2023 au Théâtre du Marais
28 août 2021 au Théâtre Gilles-Vigneault
2 octobre 2021 au Théâtre du Marais (création)
L'homme pas toujours sweet dans son sweet home.
Et moi, qui réinvente l’expression short and sweet à tous les jours.
L’amour, style beurk in progress.
Avec excuses et repentances débordant des bouches comme autant de «je t’aime» gaspillés.
Faut se méfier de l’amour quand il commence par un coup, surtout s’il est « de foudre ».
On s’est arraché la peau pis le cœur.
On les a passés à machine.
Recommencé plusieurs fois le cycle.
Mais les plis sont pris.
Dans l’engrenage.
Notre crush l’un pour l’autre.
Devenu tout croche l'un pour l'autre.
Tout croche.
Mais l'un pour l'autre.
Des fois.
Dans ma tête.
Je plie mes lendemains.
Je fais ça propre.
Je les mets dans une lettre.
Je les envoie à l'autre bout du monde.
Moi, incluse dans la livraison...
Je suis jamais partie sans revenir.
C’est pas aujourd’hui que ça va commencer.
C’est beau dans ma tête.
C’est déjà ça.
C’est stocké là.
Un entrepôt à cœur ouvert...
Un jour, je n’inventerai plus le bouton à quatre roues.
Motrices.
Pour joindre les deux bouts.
De cette route jusqu’à toi.
Mais je continuerai quand même à faire des sculptures de gyproc pour te dire que je t'aime.
C'est parfois cheap comme ça l'amour.